L’Attachement chez le chien

Attachement chez le chien 2

L’Attachement chez le chien

Parmi les troubles du comportement du chien, ceux liés à l’attachement sont parmi les plus répandus – et de fait, les plus connus. On parle de problématiques liées à l’attachement lorsque le « processus d’attachement est dérégulé, engendrant une souffrance du chien en l’absence de sa figure d’attachement » (Fregis, 2020).

Le terme scientifique pour cela est « autonomopathie ». L’attachement peut alors être problématique en termes d’intensité (hypo ou hyperattachement), ou en termes de conséquence (attachement problématique).

Dans l’historique du chien, l’hyperattachement primaire se manifeste généralement après le sevrage, soit vers 5 ou 6 mois (plus tard chez les chiens de grande taille) avec un hyperattachement envers une personne en particulier. Les conséquences sont des signes d’anxiété (woopets.fr).

L’hyperattachement secondaire est « réactif », c’est-à-dire qu’il arrive en réaction à un évènement, par exemple un trauma. Il est aussi associé à des symptômes d’anxiété, mais s’exprime plutôt cette fois-ci envers plusieurs personnes. Pour ce type de problématique, c’est sur la cause profonde et non pas sur le comportement qu’il faut intervenir.

Voici quelques manifestations de problématiques liées à l’attachement :

  • Les vocalises, les destructions et la malpropreté ;
  • Les tremblements, gémissements, agitation, dès qu’il voit son propriétaire se « préparer » à partir ;
  • Les émotions au retour du propriétaire sont très intenses avec des fêtes exagérées en durée et en intensité lors des retrouvailles ;
  • Vos vêtements ou tout autre objet ayant votre odeur (canapé, télécommande, etc.) sont systématiquement détruits lors de vos absences ;
  • Des attitudes très juvéniles : appel au jeu, léchages, attitudes de soumission, gémissements, etc ;
  • Des portes ou meubles abîmés par les grattements de votre chien.

Parfois, la présence d’un autre chien peut être suffisante pour apporter l’apaisement. Dans tous les cas, il faut comprendre que malgré le sentiment de gratification pouvant être perçu de par toute cette attention, votre chien ressent et exprime son mal être. Certains propriétaires vont d’ailleurs directement ressentir ce mal-être, en se sentant « étouffé » par des chiens que tout le monde décrit comme des « pot de colle ».

Mais alors que faire ? Parmi les fausses bonnes idées répandues, nous pouvons citer les colliers anti-bruit,  ou les pensées du type « mon chien se venge » … Encourager son chien à le suivre partout ou vouloir compenser ses absences par une présence très soutenue ne fera qu’encourager le comportement.

Au contraire, voici quelques bonnes idées (passionsanté.be) :

  • Sortir le chien un quart d’heure avant le départ (idéalement pour faire ses besoins), et l’ignorer une fois rentrés afin de partir tranquillement, sans signe particulier. Au départ, ne pas hésiter à mettre un manteau même pour rester dans la maison, pour le rassurer ;
  • Au retour, ne pas prêter attention aux manifestations du chien. Ne pas le rassurer, ne pas lui crier dessus, de ne pas ramasser ses déjections devant lui. Lorsque le chien est apaisé, aller vers lui. L’initiative doit venir du maître, pas de l’animal ;
  • Ne pas répondre à toutes les sollicitations du chien. Par exemple, tout le monde succombe quand le chien vient vers vous pour des câlins/caresses ;
  • Les séances de jeux doivent fonctionner sur le même principe. Il ne faut pas qu’il décide le début ou la fin ;
  • Pour une meilleure cohabitation dans la maison, on recommande souvent la mise en place de pièces interdites ;
  • On peut aussi laisser la radio en sourdine lors du départ pour qu’il se sente moins seul ou laisser un objet ou un vêtement imprégné de l’odeur du propriétaire au chien, cette technique est plus discutable car on ne rompt pas vraiment l’attachement excessif.

Fort heureusement, des signes d’attachement positif – et non problématique – existent également.

Lorsque l’attachement est de bonne qualité, le chien est capable d’explorer sereinement son environnement (en s’éloignant de plus en plus) et vient se rassurer près de son être d’attachement (le propriétaire) quand il est inquiet. Le chien a également la capacité à pouvoir rester seul en étant apaisé (l’attachement au nid/panier/lieu de vie suffit pour apaiser l’animal).

En conclusion : l’attachement est nécessaire, équilibrant et favorise l’indépendance de votre chien tout en renforçant la belle relation de confiance entre vous, une relation harmonieuse et équilibrée.

Vous ne connaissez pas de problématiques d’attachement avec votre chien ? Ou au contraire, vous souhaitez savoir si ce que vous avez entrepris pour l’aider fonctionne ?

Sachez que le Shiatsu Canin ou les Elixirs Floraux peuvent l’apaiser. Le Coaching en relation Humain/Canin peut aussi être une solution douce à ce problème d’Hyperattachement.

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A très bientôt et en route pour un Meilleur Humain – Meilleur Canin

Christelle Lazier

Le Shiatsu, les Soins Energétiques, les Elixirs Floraux ne se substituent pas aux soins/traitements vétérinaires.

 

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